Pourquoi Naïma, parisienne, artiste, se retrouve-t-elle dans un village isolé de Kabylie, 50 ans après que son grand-père ait fui avec sa famille ?
Naïma est chargée de préparer pour la galerie d'Art qui l'emploie une rétrospective d'un artiste algérien. Elle acceptera d'aller à Oran et c'est ainsi que douloureusement elle entreprendra de remonter le fil de son histoire familiale, jamais racontée, totalement occultée.
Le grand-père est décédé, le père mutique, elle ira donc aux sources... Ce faisant, elle nous fait revivre cette page de l'Algérie, le destin tragique des harkis, fresque puissante, personnages forts et justes... Recul, complexité de cette femme de la 3ème génération, qui, au-delà des héritages et des injonctions familiales, sociales, choisit d'être soi.
Le titre est extrait d'une oeuvre d'Elisabeth Bishop, poétesse américaine : "Dans l'art de perdre, il n'est pas dur de passer maître ... Perds chaque jour quelquechose, l'affolement de perdre...accepte-le, et l'heure gâchée qui suit..."
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